Nicolas Daubanes
Ombre est lumière
 
HORS LES MURS
Nécropole nationale de Vassieux-en-Vercors
Installation in situ, visible à toute heure, tous les jours
 
A CAUSE DES CONDITIONS METEOROLOGIQUES,
L’INSTALLATION SERA VISIBLE JUSQU’AU 6 DECEMBRE.
 
Exposition en partenariat avec l’Office national des anciens combattants
et victimes de guerre / Ministère des armées
En résonance de la 15e Biennale de Lyon
 
Depuis 2018, l’artiste Nicolas Daubanes, la Halle, centre d’art contemporain de Pont-en-Royans et le Mémorial National de la prison de Montluc (ONACVG) ont initié une collaboration scientifique et artistique sur un sujet commun : celui de la Mémoire de la Seconde Guerre mondiale et, plus précisément, sur la vie des résistants et de l’histoire des lieux de ces évènements.
Suite à des mois de travail en immersion, à Lyon et dans le Vercors, l’artiste a présenté deux expositions contextuelles, l’une dans l’ancienne prison et l’autre au centre d’art. 
En prolongement de ces premières phases de recherche, un nouveau volet voit le jour à Vassieux-en-Vercors sur le site de la Nécropole nationale. Pour ce projet, à vaste échelle et en plein air, l’artiste fait converger les axes développés précédemment: la transmission de l'histoire et de la mémoire, et la question du paysage et des sites de combat.
L’installation Ombre est lumière se compose d’une grande peinture qui reproduit le terrain de la plaine de Vassieux et d’une plaque en béton-sucre qui reprend les codes des inscriptions commémoratives. Ces deux éléments s’inspirent de techniques de résistance non-armée en temps de guerre : le camouflage et le sabotage.
Si d’une part l’artiste se réapproprie un geste de protection, à savoir cacher un site-cible de possibles attaques aériennes en reproduisant l’aspect de ces mêmes lieux vus du ciel ; de l’autre, il utilise une action de sabotage plus agressive : l’insertion de sucre dans le béton, à l’instar de prisonniers qui, contraints par l’ennemi à l’édification d’infrastructures, opéraient le même geste afin de les fragiliser.  
Au seuil du camouflage et de l’abstraction, l’artiste choisit un registre formel subtil, silencieux et fragile qui permet de saisir cette histoire autrement, par l’expérience sensible.
Ombre est lumière a la force d’un « anti-monument » : sa valeur mémorielle émerge dans l’implication du corps du visiteur et dans son ressenti. L’évocation de ces faits est alors plus dure car elle s’appréhende, non pas par la démonstration, mais par l’immatériel et l’absence.
 
> Communiqué de presse
> Invitation
> L'artiste parle du projet à Radio Royans
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Projet réalisé en partenariat avec l’Office national des anciens combattants et victimes de guerre et soutenu par la Région et la DRAC Auvergne-Rhône-Alpes dans le cadre du dispositif Mémoires des XXe et XXIe siècles. Avec la collaboration de l’Association nationale des pionniers et combattants volontaires du Vercors et du Musée départemental de la Résistance du Vercors.
Romuald Jandolo
« Il n'y a pas de place pour nous »
 
Exposition du 21 septembre au 23 novembre 2019
 
En résonance de la 15e Biennale de Lyon
 
La pratique artistique de Romuald Jandolo se nourrit du folklore et de l’imaginaire populaire : ses formes, ses couleurs et aussi des croyances parfois tintées d’ésotérisme. Ses expositions sont des pièces évolutives à jouer et rejouer. Les œuvres deviennent ainsi des outils performatifs pour de nouvelles mises en scène.
Puisant dans son histoire familiale, dans les corps et la culture circassienne, l’artiste crée des mondes décalés, hors du temps, à paillettes et anarchiques, composés tant pour le plaisir du regard que pour piquer l’esprit. 
Dans l’exposition, les formes et les codes du cirque traditionnel côtoient des références aux contes montagnards ou, encore, des décors d’inspiration gothique. Cette scénographie captivante, chargée de créatures et de chimères, porte en soi une réflexion plus ample sur le profane et le séculier, le normatif et l’exceptionnel, l’appartenance et la mise à distance, dans notre société rationaliste.
Le parcours dans les salles mène le public dans la foire d’un temps révolu, où des personnages emblématiques émergent, monstrueux et majestueux, aux anatomies morcelées et à recomposer. Protéiformes, les œuvres montrées sont façonnées, pour la plupart, par le feu : une cage calcinée accueille le visiteur, l’essence est utilisée comme une couleur pour peindre, des sculptures en céramique, verre et bronze ponctuent les salles…
Toujours en équilibre et en tension entre des pôles extrêmes, l’exposition nous plonge dans un univers tant solennel et sombre que voltigeant et insouciant. Nous sommes dans un cirque sans fauves où il ne reste plus que l’animalité des hommes.
 
> Communiqué de presse
> Invitation
> Livret de l'exposition
> L'artiste parle de l'expo à Radio Royans
 

Autour de l'expo :
 
Rencontre avec l’artiste
21 novembre à 18h30
 
Visitez l'exposition en compagnie de Romuald Jandolo et découvrez les coulisses de la création !
 
Atelier en famille
23 novembre à 16h
Dans sa pratique artistique, Romuald Jandolo crée des associations, des hybridations, d’objets et de symboles, à l’image de la chimère, créature mystique et composite.
Cet atelier propose à ses participant.es de créer des créatures mystérieuses et d’expérimenter, à la manière de l’artiste, la pratique de l'estampe.
 
> Gratuit
> Durée visite & atelier : 1h30
> A partir de 4 ans
> Réservation conseillée : mail ou 04 76 36 05 26
Nicolas Daubanes
S’ils avaient pu, ils auraient emporté la lumière et l’eau
 
Vernissage samedi 8 juin à 18h
Exposition du 11 juin au 31 août 2019
 
Nicolas Daubanes s’intéresse à des situations de coercition et aussi de survie dans des contextes souvent extrêmes, aux marges, délaissés, ou encore, en dehors des règles établies : prisons, centres de rétention, hôpitaux... Son travail se développe à la frontière de la révolte et de la contrainte. Récemment, l’artiste a initié un corpus d’œuvres s’articulant autour de la vie des maquisards et plus généralement sur la Résistance pendant l’Occupation.
Dans la continuité de ces recherches et pour approfondir cette réflexion en contact direct avec le territoire du Vercors, au printemps 2019, l’artiste est invité en résidence à Pont-en-Royans pour créer des œuvres en lien avec cette page de l’Histoire locale et (trans)nationale.
L’exposition à la Halle proposera une approche inédite du sujet par le prisme du paysage. Nicolas Daubanes travaillera en particulier sur les liens entre la nature du massif montagnard, beau et aussi dangereux, et ces mêmes sites comme lieux de combat, d’urgence, de mort...
La démarche artistique se nourrira d’une réflexion historique. L’artiste puisera dans les archives locales, détournant subtilement la nature immuable et figée des documents, des photographies, pour créer des formes ouvertes, en devenir.
À travers les objets singuliers et les récits multiples et contrastants qui nous sont parvenus, c’est aussi la question de la véracité, de la transmission et de l’artefact qui est posée.  Alternant des images contemplatives et d’autres abruptes, des dessins et des volumes, l’exposition proposera un parcours progressif des lieux qui ont été le décor de cette Histoire et de cette Mémoire, mais elle ouvrira également sur un postulat plus universel, lyrique et terrible à la fois : celui du sentiment de sublime et de la nécessité de la lutte.
 

> Invitation
> Communiqué de presse
> Journal de l'expo
> L'artiste par le l'expo aux micros de Radio Royans
 

L’atelier de l'été
 
les mercredis 14 & 28 août
les samedis 17 & 31 août
à 16h
 
Viens parcourir, seul.e ou avec tes parents, l’exposition pour y découvrir le travail de Nicolas Daubanes. Glisse-toi dans la peau de l’artiste : à ton tour, expérimente l’une des techniques utilisée !
 
> A partir de 8 ans
> Durée visite-atelier : 1h30
> Gratuit, inscription conseillée
> Infos : 04 76 06 35 26 ou e-mail
 

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L’exposition est réalisée avec la complicité du Musée départemental de la Résistance du Vercors, Vassieux-en-Vercors et du Mémorial national de la prison de Montluc, Lyon
Reflets dans la jungle
Leslie Amine
 
Vernissage samedi 9 mars à 18h
Exposition du 12 mars au 25 mai 2019
 

Dans les œuvres de Leslie Amine fusionnent des éléments réalistes, des figures familières, d’autres anonymes, des formes trouvées et répétées, ainsi que des paysages lointains et fantasmés.
Les personnages et les paysages sont tirés d’images réelles, de photographies prises par l’artiste et qui évoquent des souvenirs, des voyages ou encore des simples scènes captées dans la rue.
L’artiste isole ensuite un détail de la végétation, un visage ou un corps. Elle les détache de leur contexte d’origine et les juxtapose, parfois les fusionnant. Les personnages et les paysages s’entremêlent sur des fonds abstraits, aux couleurs vives, brisant toute hiérarchie supposée entre les sujets et la nature qui les entoure.
Dans le corpus d’œuvres de Leslie Amine apparaît aussi un jeu de variations autour des motifs, qui relève d’une mise en abyme perpétuelle. L’artiste déplace les éléments d’une peinture à l’autre créant un rythme à suivre d’œuvre en œuvre. Ces glissements formels s’opèrent grâce à des changements de couleurs, aux transparences et aux figures métamorphosées.
À la Halle seront présentées des nouvelles œuvres sur toile et sur papier. Le titre de l’exposition - qui est aussi choisi en raison d’une possible interprétation ambiguë liée à l’imaginaire exotique - fait référence aux expériences animalières du photographe Xavier Hubert-Brierre. Dans la jungle du Gabon, il avait placé un miroir au cœur de la forêt et une caméra dissimulée enregistrait les réactions - d’abord confuses, surprises ; puis lucides et conscientes - des animaux face à leur propre image. Tels les reflets renvoyés par le miroir, les œuvres de Leslie Amine posent la question de la reconnaissance, de l’identité et de la démultiplication de l’image. Fugaces, oniriques, dépaysants ou familiers, les paysages et les personnages qui habitent les tableaux de Leslie Amine portent une multiplicité d’histoires possibles.
 

> Invitation
> Communiqué de presse
> Journal de l'expsoition
> L'artiste parle de son exposition sur les ondes de Radio Royans
 

Autour de l'expo :
 
11 mai à 17h
Visite de l’exposition et rencontre avec l’artiste
 
Visitez l'exposition en compagnie de Leslie Amine. Ce moment privilégié permettra aux visiteurs de mieux connaitre la démarche de l'artiste et d'échanger avec elle.
> Gratuit
> Durée prévue : 50 minutes
 
18 mai à 16h
Atelier en famille
 
La Halle vos invite à participer à une visite-atelier de l’exposition en cours. Découvrez les oeuvres en famille tout en vous amusant !
> Plus d'infos
> A partir de 7 ans
> Durée visite-atelier : 1h30
> Gratuit, sur réservation
> Inscriptions : 04 76 36 05 26 ou e-mail
2019
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38680 Pont-en-Royans
Tél : 04 76 36 05 26
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