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NATACHA MÉGARD
& DELPHINE BALLEY
Sur la pointe des pieds
8/10/11 - 30/12/11
 
Dans le cadre des Journées Art Contemporain de Grenoble, visite de l'exposition en présence des artistes le samedi 8 octobre à 11h30, suivie d'un apéritif
 
Une exposition qui entrelace les fausses histoires de Delphine Balley et les installations aux matériaux improbables de Natacha Mégard.
 
Avec son projet La fausse fille, second chapitre de L'album de famille, intitulé« Le pays d'en bas », Delphine Balley fait entrer en scène un nouveau personnage, une fille illégitime, cachée à la lisière des bois, qui grandira sans règles, dans le secret le plus complet. L'artiste nourrit ses histoires de rencontres avec des personnes ressources du Royans et du Parc naturel régional du Vercors.
Natacha Mégard apprivoise alors l'espace de l’histoire, et, des indices laissés par les artistes nous permettent de suivre pas à pas, dans des univers complexes, une proposition dans laquelle le secret, le miroir, le double et l'imaginaire tiennent une place essentielle.
Le 25 novembre 2011, la médiathèque la Halle, en partenariat avec les médiathèques de Saint Marcellin et de Vinay invitent Philippe Lejeune pour une présentation de la pratique du journal intime. Cette soirée fait écho à l'exposition en cours, posant plus largement la question de l'autobiographie, de la fiction possible, d'une intimité partagée ou non.
L'APPARTEMENT 22
Surveillé(e)s
18/06/11 - 14/09/11
 
Dans le cadre de la Biennale de Nord en Sud portée par le Syndicat Mixte du Pays Sud-Grésivaudan
Commissaire : Abdellah KarroumAssistante : Jeanne Mercier
 
En réponse à l’invitation de La Halle, la Délégation Artistique (Curatorial Delegation) de L’appartement 22 propose le projet Surveillé(e)s, une exposition expérimentale autant sur le plan de la production que sur celui de sa médiation. Le sujet de l’art comme engagement de projet dans un contexte de crise sociale aiguë nous amène à penser, et à rendre compte de l’expression des idées. Surveillé(e)s est un projet témoin, proposant des œuvres de densités différentes, mais de réelles intensités.
Les œuvres proposées, à interroger ou à produire, inscrivent l’idée que l’art est au cœur du mouvement de l’histoire. La révolte et la revendication d’une justice, de l’expression du désir de liberté, par une large partie de l’humanité, font surface dans l’espace médiatique et dans les places les plus risquées des espaces urbains. Ces expressions et ces demandes sont présentes dans l’art depuis des décennies, mais réprimées par les régimes souvent en décalage avec la notion de participation et de progrès.
Parmi les artistes proposés dans ce projet : Mustapha Akrim, Younes Baba-Ali, Mohamed El-Baz, Gabriella Ciancimino, Bouchra Khalili et Younès Rahmoun
* La Délégation Curatoriale (Curatorial Delegation) est l’outil de L’appartement 22, initié par Abdellah Karroum, comme coopérative de production et de réalisation de projets d’expositions
OLIVIER DE SEPIBUS
Un rien nous sépare
16/04/11 - 26/05/11
 
Olivier de Sépibus est l’artiste parrain de la première édition de Fenêtres sur Combe Laval, un projet porté par la Communauté de communes du Pays du Royans qui propose des stations artistiques pour découvrir et révéler ce milieu naturel protégé. Inauguration le 21 mai 2011 à Combe Laval dans le Royans dromois.
 
Loin d'une vision catastrophiste, nous savons aujourd'hui que l'humanité est face à une situation inédite. Nous portons une responsabilité vis-à-vis du vivant avec lequel nous partageons la planète. Aucun décret, même divin, nous désigna comme omnipotent. Mon travail se situe sur une frontière entre l'humain et le non-humain car si nous savons ce qui nous sépare et distingue, je cherche au contraire ce qui nous unis et relie. Cette recherche ne peut se faire que sur un plan poétique dans lequel j'investis l'imaginaire de la matière, des processus naturels et d'une communauté du vivant.Olivier de Sépibus
 
Le rapport à la nature est un axe essentiel du travail d'Olivier de Sépibus. Chaque installation est construite en fonction du paysage, d'expériences de la montagne, de l'imaginaire qu'elle suscite. L'exposition Un rien nous sépare traite de cette opposition très occidentale entre culture et nature.
Trois axes mènent cette proposition. Les photographies de la série Montagne défaite (2008), l'installation Bruissement (2011) constituée de trophées d'animaux du Vercors et un ensemble Un rien nous sépare (2011) constitué d'une vidéo et d'une scénographie des artifices utilisés pour la mise en scène de cette même vidéo.
La série de photographies Montagne défaite est une déconstruction de la photographie de paysage pour déplacer et aiguiser notre regard, le rendre plus responsable.
Le jeu de déconstruction se poursuit avec des installations proposées pour la première fois. Des animaux naturalisés se rangent derrière l'appel d'une cloche de prière, symbole du fait religieux propre à l'homme. Paradoxalement, les trophées rendent visible ces animaux chassés alors que notre société dissimule les abattoirs.
Quant à la mise en scène de Un rien nous sépare, elle relève du questionnement de ce qui anime l'homme moderne, d'un capitalisme débridé oublieux du fait animal. Entre jeu de rôle et réflexion scientifique, Olivier de Sépibus joue de nos sens et des archétypes bien ancrés, pour nous obliger à regarder le naturel comme un tout comprenant l'humanité. Plus que de l'humanité versus l'animalité, la question du sauvage est au coeur de ce travail. Et la domesticité questionne l'homme dans sa vie quotidienne. L'artiste tourne autour du mythe de l'homme sauvage en créant son propre récit dans un contexte contemporain, pour mieux en extraire les absurdités.
Cette exposition entre en écho avec la manifestation « Fenêtre sur Combe Laval » qui vise à mettre en scène les paysages, et propose de voir autrement le territoire du Royans. Des artistes issus d’horizons différents créent des oeuvres contemporaines réalisées spécifiquement pour ce site exceptionnel. Olivier de Sépibus intervient dans cet espace naturel remarquable, Combe Laval, dans le cadre d'une résidence de production et de rencontres avec des scolaires et ateliers picturaux locaux.
J'interroge la nature dans sa transformation perpétuelle et j'ai été très frappé par la verticalité de Combe Laval, l'idée de suspension (du temps, des pierres) et d'un lieu en même temps toujours en érosion, en mouvement, même si ce mouvement n'est pas immédiatement ressenti dans un temps humain. Ce rapport décalé de temps et en même temps la contrainte faite à la nature (enchevêtrée dans le Vercors par des filets de rétention qui transforme le paysage), une nature fragile mais aussi fragilisée par l'action humaine. De ces constats est née l'idée de suspendre une imposante pierre à trois arbres.
Pour la première édition, ces oeuvres seront installées sur les chemins pour l’été 2011.Ce parcours artistique sera ponctué d’événements culturels pour l'inauguration, le 21 mai 2011 : spectacles, balades contées…
FABRIKDELABESLOT
Accuse réception
29/01/12 - 23/03/12
 


Exposition à la Halle du 29 janvier au
23 mars 2011Vernissage le vendredi
28 janvier 2011 à 18h30A 19h00
Performance accompagnée
de Jean-Max Infante, musicien
 




Le monde de FabrikdelaBeslot est fait de sons, bruitages, images vidéos, gravures, objets en tout genre : un réseau de formes qui rend compte de la multiplicité de ses idées et de ses engagements. Le langage est omniprésent, à l'instar du nom d'artiste, avatar de l'homme qui se cache derrière.
 
L'exposition Accuse réception est ainsi un jeu de mots qui dit la connaissance de l'histoire de l'art ancienne comme contemporaine et sous entend une forme d'accusation. De cette pagaille organisée nous optons pour un parcours, un peu chaotique, un peu déstabilisant qui nous amène, de salle en salle, à vivre une expérience sensible.
Il y a ces déguisements, la salopette orange, le rôle du clown aussi, qui décalent le rapport à l'artiste en rappelant à la fois qu'il travaille et qu'il désigne. Fabrice Beslot est un artiste engagé : dans les mots, dans ses attitudes, ses provocations qui sont des appels à réfléchir, et dans les médiums qu'il entrelace. Les installations proposées à la Halle sont un enchevêtrement de ses formes :
Au vent d’une révolution, produite pour le lieu, fait le lien avec la médiathèque par le biais de l'impression, de la reproduction. L'estampe, une pratique ancienne dans l'histoire de l'art est questionnée et développée notamment dans Les petits bruits de la vie. L'installation Quand les trompettes bullent, à géométrie très variable, connait ici le plaisir du confinement et joue avec des objets spectaculaires. Les vidéos sont des traces de performance. La succession des Demande d'asilo devient alors la mise en abyme d'un acte conceptuellement identique et différent dans ses mises en oeuvre(s). Les demandes d'asiles interrogent le rapport entre artistes ; entre insertion et accusation, ces performances ont une sonorité plastique qui perturbe et transforme l'oeuvre de l'autre. Demande d'asilo est un acte rare aujourd'hui de questionnement des oeuvres et peut être de leur révélation.
Le texte crié lors de ces performances dont un extrait est Ceci n'est pas une performance K Komme un barrissement d'éléphant dit une forme de souffrance. Sa manière d'intégrer les autres oeuvres ne s'arrêtent pas là et l'utilisation des outils de communication à ses propres fins est un clin d'oeil à Dada. Etat de travail - carte géomorphologique est ainsi un mélange d'éditions et de textes que l'artiste s'approprie. Une exposition dans laquelle il faut s'abandonner.
2011
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